Mieux communiquer pour mieux se comprendre : comment transformer les conflits relationnels en opportunité de croissance ?

Découvrez comment surmonter les conflits et instaurer une communication bienveillante grâce à la sophrologie et à la Programmation neuro-linguistique (PNL)

Communiquer n’est jamais facile. Parfois, notre sensibilité prend le dessus et on se sent agressé face à un interlocuteur qui pense s’exprimer normalement, ou vice versa. Et lorsque le conflit survient, nous restons démunis face à nos émotions et celles des autres, ce qui n’arrange pas les choses. Alors, comment dépasser une situation de conflit relationnel et en sortir grandi, au lieu de se blesser mutuellement ? Nous allons explorer les méandres des relations interpersonnelles pour mieux comprendre l’origine des conflits et apprendre à les gérer sans nous laisser submerger, ni renier nos émotions.

Que ce soit dans la sphère privée ou au travail, la communication est un art subtil qu’on ne maîtrise pas toujours. Les difficultés à communiquer s’expriment de diverses façons : on s’interrompt mutuellement, l’un des interlocuteurs domine la conversation, on critique l’autre ou bien on se fait critiquer, on interprète mal ce que l’autre dit et on finit même par juger…

Ce type de comportement révèle des faiblesses très humaines : la projection et l’égocentrisme. Souvent, nous attribuons aux autres un comportement que nous avons déjà nous-même mais que nous refusons d’admettre. Quelquefois, le manque d’empathie nous empêche d’écouter l’autre et de le comprendre parce que nous sommes trop centrés sur nous-mêmes. Et bien entendu, il arrive que ces caractéristiques se manifestent chez l’autre et nous blessent lors des échanges que nous avons.

Et lorsque ce type de comportement apparaît, le conflit n’est jamais loin. D’ailleurs, bien souvent, ces situations manifestent déjà un désaccord sous-jacent.

Il existe différents types de conflits qui peuvent affecter nos relations aux autres et ils se distinguent justement par leurs origines.

Le conflit d’intérêt apparaît lorsque deux ou plusieurs personnes convoitent la même chose sans trouver de compromis. Il peut aussi d’agir d’intérêts divergents, lorsque plusieurs personnes visent des objectifs différents sur un même sujet. Cela arrive, par exemple, lorsque deux collègues souhaitent être promus au même poste ou que les membres d’une famille n’ont pas le même avis sur un héritage commun.

Le conflit de pouvoir se manifeste par un désaccord sur la détention et l’exercice du pouvoir, que ce soit dans la sphère privée, sociale ou professionnelle. Un salarié qui se sent « opprimé » par la hiérarchie, une personne qui souhaite en « influencer » une autre, un proche qui manifeste un « manque de respect » à notre égard… Ces situations et ces mots expriment entre autres un conflit de pouvoir mais il peut aussi s’agir d’autre chose.

En effet, lorsqu’on parle de « manque de respect » par exemple, il peut aussi s’agir d’un conflit de valeurs. Ces types de conflits révèlent des choses plus profondément ancrées en nous, façonnées par des années d’éducation et de vie sociale et souvent exacerbées par nos propres émotions. Le conflit de valeur peut par exemple se manifester dans des situations parfois inattendues : le fait que l’autre soit en retard à un rendez-vous et ne puisse pas comprendre que l’on soit fâché à cause de ça (ou inversement), révèle des rapports très différents au temps. Et ce rapport au temps fait partie de nos valeurs ancrées et de notre identité, si bien qu’on n’a pas toujours conscience que le conflit vient de là. Parce que pour nous, « cela va de soi ». Cela va de soi d’être à l’heure aux rendez-vous, cela va de soi de s’excuser quand on est en retard… Pour l’autre, pas de raison de se fâcher à cause d’un petit retard puisqu’il ou elle avait une chose importante à faire, arriver à 10h au lieu de 9h n’est pas si grave car c’est encore suffisamment tôt dans la matinée… Ces situations anodines font souvent naître les conflits les plus virulents, parce qu’on ne prend pas le temps d’essayer de comprendre l’autre. Parce que nos valeurs, très ancrées, ne nous laissent pas toujours suffisamment de marge pour exprimer notre empathie.

Enfin, il y a les conflits liés aux émotions difficiles. Lorsqu’on a du mal à exprimer ces émotions-là, elles deviennent de vraies poisons : la rancune et la jalousie en sont de bons exemples. Suite à une colère mal gérée et le sentiment d’injustice qui peut suivre, une rancune peut naître et rendre notre quotidien délétère. Ce genre de conflit peut survenir au travail aussi bien que dans notre vie privée.

La communication représente un vrai défi dans le sens où pour comprendre l’interlocuteur, il est important de faire preuve d’empathie. Mais comment se mettre à la place de l’autre lorsque nos émotions prennent le dessus ? Il est impossible, sinon vraiment difficile, de maîtriser notre colère et notre réaction face à une situation qu’on juge injuste ou déplacée à cause d’une atteinte à nos valeurs, nos intérêts ou nos ressentis.

Dans ce cas, la première chose à faire est de reconnaitre ce que l’on ressent face à une situation donnée. Ensuite, essayer de comprendre pourquoi cela nous touche autant. Et en même temps, essayer de comprendre pourquoi l’autre a agi ainsi : là, nous commençons à grandir, à dépasser une situation inconfortable pour devenir une personne moins blessée, plus ouverte et bienveillante envers nous-même et envers autrui.

Des exercices de respiration très simples nous aident à limiter les débordements émotionnels en cas de communication difficile. Face à la colère ou la tristesse qui monte, on prend le temps d’écouter notre respiration, et même de les dompter : cela aide à se recentrer et à se détacher un peu de la situation qui nous contrarie. Voici d’autres exercices tout aussi simples mais efficaces :

Ces techniques issues de la sophrologie sont applicables immédiatement. D’autres méthodes comme la relaxation dynamique, permettent de retrouver l’équilibre sur le long terme, de devenir plus serein au quotidien et de mieux maîtriser ses émotions même en cas de dispute.

Changer de posture intérieure avec le coaching et la P.N.L.

La programmation neuro-linguistique (P.N.L) repose sur des postulats qui nous aident à dépasser les jugements, catalyseurs de conflits et de débordements émotionnels. Avec la PNL, nous apprenons que le corps et l’esprit agissent l’un sur l’autre. Cela nous ouvre à des techniques très intéressantes pour nous apaiser.

L’ancrage, une méthode bien connue dans le coaching PNL, permet par exemple d’associer un stimulus (physique) à un état d’esprit ou une émotion précise. Apprivoiser cette technique nous aide à sortir immédiatement d’une situation négative, en nous exposant à un stimulus favorable. En se faisant accompagner par une coach, on apprend également à communiquer de manière plus assertive, sans agressivité.

L’accompagnement d’une professionnelle des émotions est essentiel pour améliorer notre aptitude à communiquer sans jugement. Parce qu’au-delà de la simple clarté et l’efficacité, la communication doit être bienveillante. Au-delà des méthodes rigoureuses comme le DESC (Décrire les faits, Exprimer son ressenti, Spécifier une solution et Conclure de manière positive), il s’agit d’apprendre à vivre avec nos émotions et à augmenter notre capacité d’écoute et d’empathie pour des relations plus harmonieuses.

Avec la sophrologie et le coaching, on apprend à :

Autant de clés pour une communication plus bienveillante.

Lorsqu’on arrive à dépasser une situation de conflit, on avance sur le chemin de la croissance personnelle. On ne s’arrête pas aux contrariétés, à la colère et la tristesse. Le conflit ne cause plus de traumatisme ni de rancune. Il représente une occasion de comprendre l’autre, de mieux connaître ses valeurs et son rapport au monde, de gagner en empathie. En même temps, c’est une opportunité pour nous-même de mieux gérer nos émotions et d’instaurer dans notre cœur et notre esprit, une paix durable.

Peut-être que récemment, vous avez vécu une situation désagréable. Essayez d’examiner les faits et de comprendre les origines du désaccord. Était-ce un conflit de valeurs, un conflit émotionnel ou autre chose ? Pensez-vous pouvoir comprendre pourquoi votre interlocuteur a agi de la sorte ? Et n’oubliez pas de respirer pendant ce petit exercice